Après une pause festivalière, voici le retour de la sélection purement subjective, arbitraire et impartiale de Terres de Légendes. Une sélection qui voit rouge et qui boit jaune, à moins que ce soit l’inverse ?
- Fin de la trilogie au coeur de la guerre civile congolaise dans les années 60. Une petite histoire dans la grande Histoire avec des salauds, des diamants, du suspense et des “malchanceux”.
- On attendant d’en savoir plus mais un récit entre “Seuls” et “Walking Dead” pour tout le monde, ça donne l’eau à la bouche !
- Une sympathique et émouvante bande dessinée réalisée à quatre mains (une paire par autrice). Une rencontre par écran interposé du Périgord au Québec.
- Le féminisme expliqué aux plus jeunes. Sachez que c’est aussi et surtout valable pour tout le monde parce que c’est claire, simple et complet pour ceux qui n’auraient pas encore compris que le féminisme, c’est juste de l’humanisme.
- Belle découverte avec cette petite divinité grecque aux allures de clochard qui part en quête de ses semblables. Onirique, philosophique et joliment dessiné !
- Encore du Western et encore une suite certes mais plus on avance et plus on s’y attache à ce Marshal Bass ! Retors, laconique et sarcastique, voilà un beau personnage dans ce western sale et poussiéreux. L’esprit des films à la Tarantino n’est pas loin.
- Une histoire de viol dans ce monde sans pitié qu’est l’adolescence. Une mise en scène tout en finesse pour exprimer la difficulté et la douleur tout en continuant sa vie d’adolescente.
- Un portrait de femme passionnant et surtout un bel hommage au cinéma de kung-fu hong-kongais des années 80 et 90. Fans de Jackie Chan, c’est une bédé pour vous !
- Oui, bon, le croque-mort en bd du moment, c’est l’Undertaker (pas le catcheur) mais ce serait trop vite oublier ce sympathiqu t solitaire misanthrope de Stern, ça tombe bien, il y en a un nouvel épisode.
- La meilleure introduction de bande dessinée de cette rentrée c’est dans cet album. La simplicité efficace du petit trait d’Emilie Plateau fait honneur à ce témoignage marquant de la ségrégation.
- Et ici, nous avons l’un des meilleurs titres d’album de la rentrée.
- Le comte de Champignac en pleine seconde guerre mondiale, était-ce bien nécessaire ? Quand c’est bien fait, on ne va pas se plaindre, au delà de l’aventure sympathique que nous fournit cet album, c’est une explication bien construite du fonctionnement et de l’utilisation de la machine Enigma.
- Récit du quotidien, histoire d’amitié, de travail, un bel album qui parle d’aliénation, de perte de repère et d’un monde horriblement complexe et absurde.
- Un bateau pour des centaines et des milliers de migrants. Un seul bateau, des associations et un travail humanitaire impressionnant pour sauver des gens, donc on lui a finalement interdit de naviguer. Un seul bateau et un tas de bâtards.
- ça y va avec de gros sabots, de gros vaisseaux, de gros robots et surtout on y trouve de gros poulpes. On a beau faire, on reste bon client. de ce genre de série B.
- Le Traquemage, c’est fini ! Dernier volume de la trilogie, on peut d’ores et déjà en conclure que le fromage, c’est la vie.
- On croyait l’aventure terminé et la relève est pourtant là avec ce deuxième cycle ! Nouveau personnage dans ce monde post-apocalyptique, toujours âpre, violent et plaisant.
- Une fois plongée dedans, on s’y perd aisément, sympathique !
- Les carnets de voyage c’est chouette et quand c’est une québécoise qui raconte son trip au pays du soleil levant, on a l’impression de voyager deux fois.
- Court, austère, elliptique. Tout l’art de Matsumoto dans un récit poétique.