Voici la sélection purement subjective, arbitraire et impartiale de Terres de Légendes. Une sélection garantie sans virus, une sélection qui arrive quand elle veut et qui en plus, s’en lave les mains.
Le Grand Final de la trilogie dédiée au vin et à l’anthroposophie, drôle, fascinant, aventurier, critique, documentaire, une plongée dans un univers ésotérique. Punk, anarchiste dans l’âme et rigolo dans le reste, David Snug nous retrace son parcours du combattant pour devenir un travail aguerri et c’est un véritable pamphlet anti-travail extrêmement convaincant et hilarant. Enquête historique dans une Espagne sous Franco où l’habit ne fait peut-être pas le moine. Deux soeurs aux caractères distincts s’apprivoisent, se redécouvrent et commencent à se comprendre. Plus qu’un récit sororal, c’est une réflexion autour de l’engagement et des limites de chacun. Fin du diptyque. Du récit de zombie efficace, rythmé, plaisant pour les petits et les grands. Superbe récit, une rencontre entre deux jeunes femmes d’horizon différents réunies par une passion pour la musique et les plaisirs et déboires en grandissant. Coco, ce héros. Un très joli conte qui s’adresse à tout le monde, parle d’amour et de partage alors qu’à la base, ça se regarde le nombril. Hommage tortueux aux comics,européens comme américains. Le duo est talentueux et cet aventure est sympathiquement complexe, on peut vous conseiller de surtout jeter un oeil aux autres albums aux éditions çà et là. Dernière victime de Jack l’éventreur, c’est avant tout le portrait d’une jeune femme dans une époque qui ne laisse aucune chance à ceux de son espèce. C’est absurde, méchant et drôle donc. Dans ta face, couple ! Réédition de ce classique de la SF horrifique et jusque là, ça n’a pas pris une ride, c’est plaisant. Derrière le récit autobiographique de l’enfance d’une femen, c’est également un portrait d’une jeunesse dans l’Ukraine des années 90. Avec des jeunes cons et des vieux fous, ça pique, c’est méchant, c’est drôle aussi. De la saga viking, une invasion extraterrestre, de la violence et de l’humour, que demander de plus ? Petit morceau du quotidien, une sorte de pièce de théâtre savamment écrite au discours intérieur un brin cynique et revigorant. Joli récit de vie fait de rencontres, en tout simplicité, une lecture agréable. Bruno et Corentin Loth ne font rien de moins que conter la rencontre entre deux figures anarchistes et ils connaissent leurs sujets. Un monde sans homme ? ça donne quelque chose d’intelligemment drôle et pas véritablement catastrophique. De petites scénettes humoristiques qui tordent le coup aux absurdités d’aujourd’hui.