Voici la sélection purement subjective, arbitraire et impartiale de Terres de Légendes.
Une sélection très chargée, une sélection qui n’a pas eu le temps d’en profiter, une sélection qui jamais ne disparaît.
En cette période mouvementée (même si on n’est plus trop autorisé à bouger), nous souhaitons continuer de mettre en avant nos petits préférés, les quelques curiosités et, période oblige, un petit choix d’intégrales et de beaux-livres !
Marc Dubuisson revisite l’histoire à sa manière, en y intégrant le franc parler et réactions de notre monde contemporain, un résultat trucculent ! Asadora continue sur sa lancée, c’est à dire qu’on se laisse prendre, on dévore et on attend le prochain tome avec impatience. Par l’auteur de Ladyboy vs Yakuzas, une montée des eaux, deux frères coincés dans une baignoire et des requins mangeurs d’hommes, disons qu’en cette période de confinement, c’est de la grosse bêtise qui détend. Un rite de passage, une chasse où les plus faibles n’ont pas leur place, un excellent album sur la l’embrigadement et l’extrêmisme, jouant sur la séduction cachant l’horreur. Petit rappel pour une histoire d’héroïc fantasy finalement assez peu commune, bien sombre et folle, visuellement fascinante. Quand deux auteurs aguerris racontent un conte de fée classique, c’est finalement tout sauf classique, un très bon moment ! Documentaire sur le projet d’enfouissement de déchets nucléaires, les combats écologistes et le lobby du nucléaire Une bédé dont vous êtes le héros pour 3 à 7 ans ! Mathieu Sapin revient dans les coulisses du pouvoir avec un drôle de parallèle entre la vie de Jean Racine et l’arrivée d’Emmanuel Macron, toujours aussi intéressant ! Une histoire de rencontre, de séparation, de musique et qui joue sur une narration superbe et originale, on reste sur notre fin mais c’est en attendant le tome 2 ! Un documentaire bien ficelé sur quelques pratiques marketing, finalement un sympathique ouvrage pour apprendre à décrypter les manoeuvres destinées à vendre. Nouvelle édition de l’intégrale de Culottées et ça vaut toujours le coup/coût bien évidemment ! Là aussi, réédition en version broché de l’intégrale de Demon, thriller complètement fou et sans limite. Adaptation du roman de John Steinbeck par Rebecca Dautremer, entre la narration bande dessinée, l’album, en tout cas un des très beaux ouvrages de cette fin d’année. Jason Shiga revient avec une histoire bien personnelle, une histoire d’amour qui va l’emmener à traverser les Etats-Unis et il fait ça avec un humour peu commun et pas mal d’émotions ! Suite du premier. (désolé mais faut pas prendre les cons pour des gens). C’est le festival des adaptations de Jean Teulé après le très glauque “Mangez le si vous voulez”, un portrait acide et étonnant d’une empoisonneuse bretonne, célèbre en son temps. Un condensé de méchanceté efficace ! Réédition mais qui mérite largement une remise en avant, Satoshi Kon, non content d’être un fabuleux réalisateur, a livré de très bons récits en manga regroupés dans cette anthologie. Un trio compétent nous livre un one-shot SF réussi. Classique mais néanmoins efficace. “Encore une BD de chat ?!” fut la réaction première mais ça n’a pas duré bien longtemps, entre le documentaire, le dessin humoristique et même la poésie, le petit bouquin d’Alberto Montt est à la fois une ode aux félins comme un sympathique et original documentaire, ça change ! Bon et bien, ça tient la route, un bon raconteur et un grand dessinateur revisite le Marsupilami et l’émotion est au rendez-vous. On peut se plaindre un petit peu de voir encore une histoire sous fond de 2e GM mais c’est tout. Apparemment, c’est l’apocalypse ou pas loin, pour tout ceux qui n’ont rien, c’est direction la Fange ! Une cité dans les marais où tout le monde peut devenir riche… ou bien tout perdre. Escrocs, malandrins, maladies, un portrait bien sale de la bassesse humaine et en même temps hilarant ! Adaptation d’un essai sociologique, un aperçu accablant d’une profession laissée en roue libre. Les élections sont passées mais c’est toujours d’actualité, un petit portrait de chaque président des Etats-Unis ! Variétés, obédiances, fait divers, une manière d’avoir un aperçu des États-Unis. Adrian Tomine raconte par petites scènes, malaises, rencontres déplaisantes, quiproquo gênants de son quotidien de dessinateur et de son malheur naît un très joli carnet furieusement drôle. Comment raconter une icône ? Jean-Luc Masbou dresse ici le portrait du Baron de Münchhausen, le véritable et l’aventurier du roman. Un très bel album sur le pouvoir de l’imagination et la défense des artistes ! Du joli petit conte philosophique animalier, un soupçon d’humour apparaît avant de voir surgir une vague d’émotions, on s’approche de Rudyard Kipling dans l’esprit. Tout à fait classique et narrativement impeccable, le témoignage se lit avec facilité et rend compte d’une époque et d’un combat. Se réfugier dans l’imaginaire pour survivre au supplice, une belle adaptation de Jack London. Magnifique objet par un éditeur qui sait faire, trois récits d’un maître de la gravure. Le premier était excellent, celui-ci l’est tout autant. Quand la peur nous empêche d’agir, une bédé toute belle qui peut aider à tout âge. Une idée intéressante, illustrer des témoignages de gens qu’on aiment, qu’on admirent, qui font du bien. Dans un anonymat le plus complet en sort de jolis textes, de belles histoires, de sympathiques fait divers qui suffisent à encore aimer l’humanité :) Un travail colossal pour produire cette adaptation d’un classique de la littérature chinoise, un leporello magnifique Entre le documentaire et le roman, les auteurs s’essaient à une possible retranscription d’une histoire bien sordide ayant fait la une des journaux tcchèques. Autant passionnant qu’hallucinant. Un conte bien léger et sympathique pour les petits et grands qui laissent passer leur chance. Suite de l’Arévolution et toujours une belle métaphore de la démocratie, des systèmes politiques et de leurs travers, une belle entrée en matière sous forme de thriller pour les adolescents ! Le retour de Julius Corentin Acquefacques On en profite pour parler de ce petit diptyque en manga sur le harcèlement sexuel au travail. Efficace, accessible, intelligent, une histoire sur une problématique malheureusement internationale. Premier tome d’une histoire de rencontre et de SF qui promet d’être agréable !
Après “Michel” Pierre Maurel nous fait rencontrer Georges, représentant dont la voiture tombe en panne à Chamouneix.. Pour plus de détail sur le récit vous pouvez passer nous voir mais sachez qu’une fois encore Pierre Maurel éclaire notre vision de la société et de la vie. Il ne porte pas une torche en disant “suivez-moi, la route est par là!” mais sa lanterne nous dit “Et si on regardait dans ce sens?…”
Intelligence, sensibilité, humour (Pour à peine 13€) je sais pas ce qu’il vous faut de plus!!!Nouveau passage dans l’univers d’Emanon, son passé, son présent et son futur continue de s’étoffer et nous de nous émouvoir. Servi par un graphisme bien séduisant, la traversée d’un immigré italien se retrouvant sur le front avec les américains pendant la seconde guerre mondiale, prenant. C’est le seul, promis ! Des petites scènes amusantes de scientifiques en télétravail (ou presque). La fin ! Après une quinzaine d’année, la saga médiévale fantastique se termine à notre grand dam. Un récit de géopolitique aux relents de magie dans un univers bigrement construit et dense, étayé par un dessin époustouflant. Boh, c’est juste pour dire qu’ils viennent d’éditer cette histoire en deux tomes en une intégrale et du coup, c’est toujours bien et toujours conseillé si vous voulez lire Roméo & Juliette au pays du cyberpunk. Un coffret plutôt petit contenant un trio d’albums de taille ! un docmentaire sur l’enfouissement des déchets nucléaires (décidément), un récit avec des nazis dans l’espace et une discussion, réflexion sur la collapsologie et la résilience. De quoi bien passer les fêtes et l’apocalypse ! C’est le temps ooù l’auteur, réfugié en France, s’est retrouvé bloqué à l’aéroport pour défaut de papiers pense-t-il. De cette désagréable expérience en ressort les fantômes du passé et le questionnement de la légitimité de sa personne. (alors qu’il aurait bien eu raison de blâmer l’informatique comme il se doit). Récit documentaire sur la pollution liée à l’industrie de la banane dans les Antilles. Une sympathique intégrale pour une histoire de loup-garou et de vikings traité de manière bien rafraîchissante ! Recueil de nouvelles d’une autrice à suivre, des récits sur les relations et sur le décalage avec la société japonaise.